BRAFA

La Brafa pas à pas

Brava, la Brafa! On n’en “brave” pas les 18 000 mètres carrés car ils sont savamment agencés. Aucun obstacle en vue. Le parcours est fluide. Les galeries ne sont pas regroupées par section comme dans d’autres foires. Elles dialoguent selon un équilibre redéfini chaque année par l’arrivée de nouveaux exposants. Cette 70ème édition en compte treize, dont quatre galeries d’art contemporain. Telle est l’une des particularités de la Brafa, s’être tournée progressivement vers la modernité et ce, malgré son ancrage originel dans les antiquités. C’est pourquoi, parmi des amphores grecques, des lustres baroques, et des statuettes africaines, on croise Warhol, Mrs. Delaunay, Degas, Ernst… Parmi ces maîtres, deux noms de détachent, à commencer par Paul Delvaux. Quant à Alexander Calder, le roi des mobiles, sa présence se traduit par une série de gouaches méconnues. À croire que les marchands se sont concertés pour le montrer sous un jour nouveau, un jour en 2D.

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